Frederik Naert
EDITORIAL
2009 était de nouveau une année fructueuse pour l’étude du droit
militaire et du droit de la guerre. La Société internationale de Droit
militaire et de Droit de la Guerre tenait son congrès international triennal
à Tunis sur la pratique et le droit coutumier dans le cadre des opérations
militaires, en ce compris les opérations de la paix. C’était le premier
congrès de la Société sur le continent africain et grâce à l’excellent
accueil et au travail extrêmement efficace des organisateurs tunisiens,
ce fut un événement réussi avec beaucoup de participants. Les actes
du congrès seront publiés en 2010 dans le volume XVIII des Recueils
de la Société internationale de Droit militaire et de Droit de la Guerre.
Le volume de cette Revue aborde d’autres sujets. Les contributions
couvrent comme toujours divers domaines du droit.
Le premier article traite de la lutte contre le terrorisme dans les airs.
Bien qu’il traite particulièrement ce problème du point de vue allemand,
cet article sera sans aucun doute important aussi pour les juristes et
dirigeants d’autres pays. Les deux autres articles traitent du droit pénal
et de la discipline: l’un étudie d’un oeil critique l’action du législateur
belge sur ce point, l’autre commente le rôle de l’expertise militaire pour
les poursuites de crimes internationaux.
En matière de jurisprudence et des développements récents, nous
ne pouvions ne pas parler des directives interprétatives du Comité
international de la Croix-Rouge sur la participation directe aux hostilités
et nous vous présentons donc les commentaires de A.P.V. Rogers à cet
égard. Nous avons également une contribution sur l’affaire américanoafghane
de Mohammad Jawad, écrite par trois personnes liées à l’Office
of Military Commissions. En matière de droit européen, ce volume
contient un commentaire de l’affaire Ely Oud Dah contre la République
française devant la Cour européenne des Droits de l’Homme, cette
affaire se rapportant aux poursuites à l’étranger du chef de torture dans
le cas d’une amnistie dans le pays où le crime a été commis. Nous
sommes par ailleurs particulièrement heureux de pouvoir vous proposer
une contribution traitant des nouvelles lois antiterroristes indiennes.
Comme d’habitude, le volume se termine par un nombre de comptes
Comme d’habitude, le volume se termine par un nombre de comptes
rendus et d’annonces de nouvelles publications, ainsi qu’une ristourne
accordée par Oxford University Press sur un nombre de publications.